Paul Bergignat : la subtilité du paysage

Blog Jardins MentauxArtiste permanent à la Galerie Alain DAUDET, Paul BERGIGNAT peint à un plat pays de terres agricoles finissant sur la mer, un paysage où le regard se perd. Il est le peintre des ciels plombés, de l’orage qui s’éloigne, de la nuit éclairée par un rayon de lune. Il est le peintre du mauvais temps, de la grisaille, d’un paysage morne qui n’attirerait personne s'il ne nous en révélait pas la beauté transcendante.

Ses tableaux sont quasi monochromes, en nuances gris-bleues, noires ou marron. Une absence de couleurs vives mais des vibrations lumineuses : 
percées du soleil à travers les nuages, reflets sur la mer, puits de lumière dans les lointains gris ou liserés blancs dans le noir.


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Ce paysage tracé par l’homme, 
sans aspérité, dénué de la force de la nature sauvage, est épuré jusqu'à l’abstraction. Pourtant la composition est dynamique, jouant sur les contrastes. La profondeur de champ invite à plonger le regard au fond du tableau jusqu'à la mer. Le chaos atmosphérique d’un orage qui gronde au loin s'oppose à la spatialisation régulière des champs ou à l'étalement des vagues. Les rangées d'arbres, éléments verticaux, animent ce paysage horizontal comme des notes de musique posées sur une partition.


 









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C'est dans la subtilité des détails que les paysages de Paul BERGIGNAT révèle la justesse de son observation.

Une quête d'épure picturale comme une leçon de vie à méditer qui magnifie une
lumière d'autant plus magique qu'elle apparaît dans la noirceur.

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